

Impact psychologique et relationnel
De part la durée, et l'intensité du traitement proposé , les malades vivent des moments difficiles pendant leur protocole, autant à cause de la douleur physique que du changement brutal de mode de vie.
Les douleurs physiques peuvent être fortement atténuées par certains médicaments antalgiques, combattant la douleur en agissant directement sur le cerveau. (Nuben, ou autres dérivés de morphine)
Cependant la santé mentale est tout aussi importante et c'est pourquoi il ne faut pas la négliger.
En effet, chaque patient réagit différement vis à vis de sa maladie.
Certains la voient comme une force, tandis ce que d'autres ne l'acceptent pas, ou refusent de la combattre.
Quoi qu'il en soit, il peut être enrichissant pour les patients, et ce quelque soit leur âge, de faire un bilan psychologique, dès leur rémission, ou bien pendant le traitement, si ils en ressentent le besoin.
De fait, paradoxalement, il est assez difficile, pour certaines patients de revenir à la vie "normale", et à réintégrer leur école, lycée, travail...En effet, c'est souvent une fois le protocole achevé que l'on est en manque de repères, ne sachant plus vers quoi aller. C'est à ce moment là qu'il est primordial de s'entourer de bonnes personnes, ou de suivre une thérapie si nécessaire.
Toutefois, je pense que quelque soit la maladie traversée, à partir du moment où l'on a du se battre pendant des mois, ou des années, pour des cas malheureusement plus lourds, le rapport que l'on à, face à la vie, la mort, et surtout aux autres, est fortement modifié, que l'on le veuille ou non.