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Témoignages de proches

Les premiers symptômes que j’ai remarqué chez lui, me semblaient assez commun…je ne les aurais pas directement associé à cette maladie, En classe il était souvent dans les nuages et avait des problèmes de concentration, ça aurait pu être du à un soucis de famille, ou un autre truc, au quel il pensait, bref j’étais pas hyper inquiet.

Jusqu’au jour ou il s’est mis à loucher sans explications.

La ça commençait à devenir bizarre, surtout dans sa manière de se comporter, il s'endormait carrément en cours...se plaignait de mal de dos...

Apres cet épisode, on ne l’a pas revu pendant un moment.

 

Abdu Kanit

Quand tu m'as appelé, et annoncé la nouvelle, j'étais sous le choc, je pensais d'abord que c'était un prank, une blague, et quand j'ai compris la vraie situation....voila...j'étais choqué et surpris. 

Forcément, la première question qui me soit venu à l'esprit: est ce qu'il va bien ? Qu'est ce qui va se passer...? Bref...pleins de questions me démangeaient : Va-t-il s'en sortir...? Pourtant, j'ai préféré éviter de le tracasser, ça ne servait à rien de poser ce genre de questions, et de s'inquiéter, parce que je me disais que tout le monde autour de lui devait déjà être préoccupé par ça. En me mettant à sa place, je me suis dis que je n'aurai pas forcément voulu que tout le monde autour de moi s'inquiète, ou ait pitié de ma situation. Je me suis dis que la meilleure chose que je pouvais faire était d'en rire avec lui, et j'ai préféré profiter des temps où il pouvait parler pour échanger sur d'autres choses.

J'étais content de m'apercevoir que tu avais la même philosophie, tu avais compris que c'était inutile de se plaindre, car ça ne changerai pas grand chose au 

au problème. A tel point qu'a certains moments, j'ai pu faire des blagues assez limite, justement sur la mort, la maladie etc... mais tu le prenais bien :).

Ca me confirmait qu'il ne fallait pas se poser de questions et rester dans une optique plutôt joyeuse.

Quand tu m'as appelé, le temps que mon thought process se mette en route, je savais que tu avais conscience que je serai là, de toute manière. J'avais pas besoin de lui dire, il le savait. 

J'entendais d'autres personnes le plaindre sans arrêt, comme si sa vie s'achevait en gros, et ça m'exaspérait. Je lui ai dis, Allez Jacky, let's fight it !

J'ai toujours pris les nouvelles qu'il me donnait avec pas mal de recul, et de tranquillité, de toutes façons, il devra forcément passer par des stades pas marrants.

Bon aujourd'hui c'est derrière lui, donc on peut dire que c'était une expérience sympa au final :) même si ça parait dingue de le dire comme ça.

Pierre Antoine Perrichon

Pour ma part, quand j’ai appris que tu étais diagnostiqué d’une tumeur au cerveau je suis tombée des nues. Je ne m’y attendais pas du tout. En effet tu t’étais plaint de douleurs à la tête et que tu ne voyais pas bien, mais je n’imaginais pas une telle chose arriver. Je t’ai tout de suite envoyé un message pour savoir comment tu allais ainsi que ta famille. Tu ne pouvais pas souvent discuter avec moi car tu étais très fatigué et je me souviens comme cela m’inquiétait. On a beaucoup parlé ensemble et j’ai découvert un garçon très optimiste et positif, ce qui est rare dans une situation comme celle-ci. Un moment extraordinaire dont je me souviens est la fois où tu es arrivé en classe, si soudainement, tu étais souriant, heureux de nous retrouver, c’était si beau! Je pense que cette lourde épreuve nous a fait grandir et mûrir tous les deux, en effet, j’ai compris à quel point il était important de profiter de chaque petit instant de la vie parce qu’elle ne tient qu’à un fil et que tout peut basculer du jour au lendemain. Alors profitons tant que nous l’avons. Philippe a été l’une des personnes les plus courageuses que j’ai rencontré dans ma vie et qui m’ont le plus touchée.

Léa Irigoyen

Samedi 25 novembre 2017. 20h30 environ. Philipe m'annonce qu'il a un cancer, une tumeur au cerveau. Au début je ne comprends pas, je suis tellement choqué que je ne trouve plus les mots pour lui répondre... Je suis dans le déni, je n'arrive pas à comprendre  qu'on puisse "perdre" sa santé aussi brutalement. Il se fait opérer, une semaine après, pour qu'on analyse la composition de sa tumeur (biopsie) et puis c'est sa chimiothérapie qui commence, sa maladie s'impose comme une dure réalité.

Il me la raconte au téléphone ou par message durant les mois qui suivent: les piqûres, les alarmes qui sonnent au milieu de la nuit, et un tas d'autre petites anecdotes qui font la vie de l'hôpital. Finalement ses cures de chimio s'achèvent et après quelques sessions de radiothérapies il est enfin guéri, après 8 mois de combat. Aujourd'hui je sais que cette expérience, aussi difficile qu'elle fut pour lui, et pour ses proches aussi, l'a changé pour le meilleur. Pendant la maladie il est toujours rester optimiste et combattant, refusant de se laisser abattre. A son image restez fort dans vos propres combats, et si vous connaissez quelqu'un dans sa situation prenez soin de lui il en a besoin.

Constantin Arminjon

Bonjour à tous. En tant qu'ami de Philippe, je vais vous parler des changements que j'ai pu observer chez lui durant le traitement de sa maladie.

On pense toujours que ce genre de choses n'arrive qu'aux autres, et c'est pourqyoi personne ne s'attendait à ce que Philippe ne soit touché.

On a rapidement remarqué des différences, dans sa façon d'être. Une baisse de motivation, des doutes, au début, certes, mais ensuite, il a eu une volonté à toutes épreuves qui lui a permis de vaincre sa maladie.

Pendant les périodes où il le pouvait, Philippe avancait dans le programme scolaire, et pratiquait de sport très régulièrement. Je pense que c'était pour lui, le seul moyen de se vider la tête de toutes ses préoccupations. De plus, les visites de ses professeurs, ainsi que de ses amis lui ont permis de voir le soutien que nous lui apportions, et cela lui a donné encore plus de motivations pour s'en sortir.

Il est donc très important, en tant qu'ami, de continuer à prendre des nouvelles (et même, rendre visite, si cela est autorisé par les médecins) pour ne pas laisser le malade se refermer sur lui-même,etainsi lui montrer l'aide qu'on lui porte dans cette période difficile.

Enzo Rodriguez

Margaux et moi, nous étions dans la même classe que Philippe en seconde, lorsqu’il est tombé malade. Au début, quand il nous parlait de ces symptômes nous ne le prenions pas vraiment au sérieux, nous ne comprenions pas vraiment pourquoi il se plaignait autant.  Mais dès qu’il nous a annoncé sa maladie nous avons commencé à culpabiliser, à culpabiliser de ne pas l’avoir assez écouté, à culpabiliser de ne pas avoir pris le temps de s’intéresser à ce qu’il avait, d’avoir fermé les yeux. Des semaines sont passées et son retour n’était toujours pas d’actualité. Nous avons donc décidé, avec la classe, d’agir pour essayer de rendre moins difficile son séjour à l’hôpital, en collectant le maximum de sous pour lui offrir un beau cadeau. Nous nous sommes entendus sur une Nitendo et nous lui avons écrit des mots pour lui donner du courage. Sa maladie a profondément marqué la classe, nous avons pris conscience de l’importance de passer du temps ensemble, de profiter de chaque instant, et surtout d’être solidaire.

Quitterie Lamarque et Margaux Albistur

J’ai rencontré Philippe quand il est arrivé dans le même lycée que moi en seconde. Nous n’étions pas dans la même classe mais nous nous sommes rapprochés par un ami en commun. Lorsque je l’ai rencontré Philippe était heureux, toujours souriant, toujours à faire des blagues et nous passions de très bons moments ensemble. Les premiers changements dans son comportement ont été flagrants maintenant que j’y repense bien que sur le moment nous prenions tous ça pour des passages un peu difficiles de la vie, pour de simples moments où la motivation est un peu moins présente. Au fur et à mesure je voyais qu’il se renfermait, il n’avait plus le sourire, ne faisait plus de blagues et semblait s’isoler sur lui même. Ce fut un choc d’apprendre qu’il était hospitalisé avec de sérieux problèmes de santé. J’essayais de lui rendre visite au maximum que ce soir directement à l’hôpital à Bayonne ou bien chez lui lorsque son état lui permettait d’y être et c’était sérieusement douloureux de le voir souffrir. Je me rappelle de son retour au lycée et à quel point ça nous a fait chaud au coeur de le voir avec le sourire aux lèvres, sourire qui nous avait manqué. Aujourd’hui Philippe est guéri, les médecins ont été compétents mais je suis persuadé que son courage à continuer de se battre même dans les moments les plus difficiles n’y est pas pour rien. Cette étape de sa vie l’a grandi et c’est flagrant. Maintenant tout ça est passé et de nombreux succès l’attendent. Je te souhaite le meilleur pour la suite, Philippe.

Thomas Tarayre

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